Combien de terrain pour un cheval ? C'est une question que l'on se pose souvent.
Surtout quand on a envie de donner plus de place à ses chevaux. De les laisser plus libres.
Avez-vous assez de surface pour cela ?
Exemple : vous avez déjà votre écurie, qui fonctionne bien, ou vous vous apprêtez à en ouvrir une et vous avez entendu parler d’écurie active… Mais avez-vous la bonne surface minimum pour ça ? Avez-vous l’espace nécessaire pour que vos chevaux pensionnaires vivent en liberté, autour de points d’intérêt bien délimités ? C’est facile à savoir !

Combien de terrain pour un cheval ? La question-clé

Il faut voir à quel point cette seule question déchaîne les passions sur internet. "Combien de terrain pour un cheval ?", "Ai-je assez de mètres carrés ?". Vous lirez souvent : un hectare minimum. Avec en complément : mais il ne doit pas être tout seul.
Et puis surtout : tout dépend de la région, de la nature du sol. Prévoir plus de terrain au sud qu'au nord. Si l'on n'est pas uniquement dans la préoccupation de trouver un pré pour mettre des chevaux à la retraite, mais si l'on a envie de développer son centre équestre, de le repenser, le tout en s'assurant du bien-être des chevaux, on peut avoir intérêt à s'intéresser au concept d'écurie active.

Une telle approche peut changer totalement la réponse à la question : "combien de terrain pour un cheval ?"

Ma structure est-elle adaptée à une écurie active ?

Une première question que vous pouvez vous poser est celle de savoir si votre structure est bien compatible avec une écurie active. Rassurez-vous, l’écurie active s’adapte quasiment à toutes les structures équestres pourvu que les pensionnaires y soient hébergés en séjour long (le troupeau et son équilibre est au centre de l’écurie active). Écuries de propriétaires, élevages, une école d’équitation, un poney club ou une ferme équestre sont d’excellents candidats au passage en écurie active !

Quelles que soient vos activités, elles gagneront forcément en qualité lors de votre conversion. Notamment grâce au bien-être que vous allez apporter ainsi à tout le troupeau. Vos équidés retrouveront un rythme de vie proche de leur quotidien en pleine nature et recréeront des interactions naturelles au sein du groupe en fonction de leurs propres affinités. C’est pour vous une garantie de sérénité et de calme, dans vos écuries comme à l’extérieur.

L'écurie active : une qualité de vie qui attirera d’autres propriétaires et qu’on vous enviera très vite !

Quelle est la bonne structure minimum pour une écurie active ?

Quand on pense écurie active, on pense espaces immenses. On a tendance à imaginer qu’il faut au moins le double des anciennes écuries qu’on possède déjà, 4 hectares de terrain et des prairies à côté. En réalité, il est très rare que des écuries ne soient pas assez spacieuses pour passer en mode actif !

Le critère prioritaire, c’est en fait la taille du troupeau : l’espace se calcule en fonction du nombre de chevaux (poneys, juments). La bonne surface minimale, c’est 100 m² par animal en zone stabilisée (zone de circulation), et hors bâtiments. Si vous n’avez que des pur-sang ou des galopeurs, envisagez plutôt 150 m² par tête.

À cela, vous devez ajouter entre 10 m² et 12 m² par cheval pour le dortoir. En moyenne, il faut donc considérer que pour un groupe de 20 chevaux, votre surface idéale d’écuries actives est de 2000 m².

« Ce chiffre peut impressionner, admet Fanny Pierard, d'ECOVEGETAL. Pourtant, une fois sur place, on réalise vite que ça n’est pas si grand ! Dans certains centres équestres, on trouve entre les murs une carrière de 2000 m². Imaginez que vous pouvez avoir vos 20 chevaux sur cette surface dans un bon confort. »

Quelles sont les mesures standards pour les différents espaces de l’écurie active ?

Sur votre écurie, vous devez bien penser les surfaces et les distances de sécurité.

Il faut par exemple que les chemins fassent au moins 6m de large pour que les chevaux puissent se croiser sans conflit.

Les zones de foin à volonté doivent couvrir une largeur minimale de 15x15m (idéalement de 20x20m). On prévoit ensuite 7m de rayon autour des râteliers et au moins 10m devant les entrées des automates.

Pour bien évaluer l’espace et sa dynamique, il vaut mieux prévoir une distance de 30 à 50m entre chaque point d’intérêt (au-delà, les chevaux les plus vieux, plus fatigués, ne font pas l’effort de se déplacer).

Si les écuries sont adossées à un pré ou un paddock, l’espace de vie peut aussi être aménagé de telle sorte à permettre un accès « libre » à ces zones naturelles. Des portes de sélection automatisées vous permettent de gérer les flux des chevaux dans les différents espaces. Vous pouvez choisir d’envoyer un ou tous vos chevaux quelques heures par jour ou toute la journée aux pâturages, où ils peuvent se laisser aller à brouter, jouer ou partir d’un galop franc.

Je suis en centre-ville, je n’ai ni pré ni paddock dans ma surface d’écuries… Est-ce que cela vaut bien le coup ?

Certes, le paddock est un plus, mais pas besoin du cadre exceptionnel d’un milieu rural pour avoir une écurie active ! 

Justement, le modèle d’écurie active est particulièrement bénéfique aux écuries situées en ville ou en zone péri-urbaines. En cœur de ville, les chevaux passent le gros de leur journée au box et sortent, au mieux, une petite heure par jour se dégourdir les jambes. Un propriétaire qui travaille toute la semaine et ne peut pas monter son cheval tous les jours aura tendance à venir le week-end et, pour compenser, passera un moment plus long à bichonner en soignant le pansage ou le curage des sabots par exemple.

Or, il est plus agréable à tout propriétaire d’imaginer que son cheval vit à l’état naturel toute la semaine, qu’il peut se promener seul et que son bien-être est parfaitement stable. Les propriétaires avouent retrouver ainsi la joie de monter à cheval par pur plaisir et non parce qu’ils ont l’obligation de sortir leur monture de l’écurie.

 

Comment vais-je redessiner tout mon espace ? Dois-je le faire moi-même ?

Que vous ayez une idée déjà très avancée de ce à quoi devrait ressembler votre écurie active idéale, ou que vous ne parveniez pas encore à vous projeter, votre premier réflexe doit être de contacter tout de suite un spécialiste qui la dessinera avec vous.

« On ne s’improvise pas concepteur d’écurie active, souligne Fanny Pierard. Il faut savoir penser les espaces de façon ergonomique. Par exemple, au niveau des distributeurs de granulés, il faut savoir comment va pouvoir entrer et sortir chaque cheval, mais aussi comment le réapprovisionner, comment faciliter l’accès pour la main d’œuvre, etc. ».

Les experts d’ECOVEGETAL sont là pour vous permettre d’agencer au mieux votre espace. La première étape de votre projet consiste à imaginer et donner une architecture concrète à votre rêve.

« C’est une forme de home staging. Notre travail à ce stade est d’optimiser les emplacements et les jonctions entre eux, avant de passer le relai aux architectes pour le chiffrage, les travaux de maçonnerie, de terrassement… »

Pour commencer, vous devrez fournir un certain nombre d’informations aux experts :

  • dimensions de votre terrain,
  • dimensions du bâti,
  • quelle partie de l’existant vous comptez réutiliser,
  • contraintes (fossés, pentes, lignes électriques, tuyauterie),
  • inclinaison et pentes,
  • vents dominants pour orienter les dortoirs
  • etc.

Vous pouvez ensuite préciser le nombre et le type de chevaux qui constituent votre troupeau : cheval à la retraite, cheval de sport, chevaux seuls ou chevaux et poneys…), ainsi que les besoins spécifiques en nourriture ou le besoin de rationner le foin, etc.

Votre priorité compte ! Que ce soit l’esthétique, une écurie végétalisée ou optimisée, le gain de temps en nettoyage, les dalles de stabilisation ou les zones de jeu, cette priorité peut se construire !

Faites ici votre demande de renseignement et faites dessiner votre projet d’écurie idéale.